L'éloignement d'un étranger qui ne dispose pas de passeport nécessite l'accord du pays de retour à travers la délivrance d'un laissez-passer consulaire. Les démarches entreprises par la France pour obtenir ces documents n'aboutissent cependant que dans la moitié des cas. Le doublement de la durée de rétention en 2019 ne devrait pas modifier significativement cette situation, les obstacles étant principalement d'ordre diplomatique.